A gouche: L'axe parallèle à l'axe pilote -- le trafic et les activités ne passent plus à cause de l'inondation de la rue. A droit: L'axe pilote -- les activités économiques (marché) et sociales se poursuivent sans problème grâce aux infrastructures du projet Vivre-Avec-l'Eau./ El Hadji Assane Gueye
Dakar a enregistré sa première grande pluie ce week-end. Une grande quantité d’eau qui a bouché plein d’artères le samedi 8 et dimanche 9 août. Pendant de bonnes heures l’autoroute péage a dû être fermée, des voyageurs détournés.
Pareil aussi sur la route des Parcelles ainsi qu’en banlieue. Le calvaire a recommencé pour les zones inondables. La hantise des nuits blanches et des journées interminables à patauger par-ci, remblayer par là, mettre en hauteur meubles et ustensiles par ailleurs… Mais pour l’instant ce n’est qu’une situation à craindre. Car le sol avait tellement … soif que l’eau de pluie a rapidement été infiltrée. D’ailleurs, le lundi déjà, en début d’après-midi, une pluie fine par intermittence ne perturbe pas les occupations.
A Ben Barak, sur l’axe Thomas Sankara, c’est le train- train habituel des jours heureux. Grâce aux travaux pilote du projet Vivre avec l’eau, le visage de cette ruelle qui part du marché a changé ainsi que la vie de ses riverains en période de pluie. L’eau de pluie cette année n’a pas stagné et les rayons du soleil ont fini d’effacer les traces de son passage sur les pavés jusqu’au lac à l’intérieur de ce quartier. Le délégué de quartier Mamadou Ndiaye, volontiers, explique qu’il y a eu quelques flaques d’eau le jour de la pluie, mais plus rien à notre passage.
Ce qui n’a pas été le lot du marché. Les autorités municipales ont toutefois été alertées de la situation à l’intérieur du marché. Non plus, les populations de la ruelle parallèle à l’axe Thomas Sankara n’affichent pas le sourire. Certes ce n’est pas la grande inondation, mais elles auraient aimé ne pas avoir à évacuer des eaux après la pluie, ni à contourner les murs pour sortir de chez elle. En effet, au niveau zéro de cette rue, une flaque d’eau témoigne de la situation. «Mais Dieu merci, la surface de la flaque a bien diminué. Nous souhaitons vraiment que le projet Vivre-avec-l-eau passe par ici. Cela nous ferait beaucoup de bien » dit Madame Diop dont la demeure s’ouvre sur la flaque d’eau. Et n’eu été les rampes sur la devanture, l’eau serait dans la cour de sa maison. En face, un vieux couple se prélasse devant leur maison. «Pourtant juste après la pluie, ce n’était pas possible car l’eau était jusque devant leur porte» indique notre guide qui montre sur les murs les stigmates des inondations des années précédentes.
Le délégué Mamadou Ndiaye, très taquin envers Madame Diop, pointe du doigt la route principale à l’entrée de la ruelle. «Voyez-vous, l’eau ruisselle depuis la route principale. Et là les habitants se sont cotisés pour remblayer et niveler avec du ciment à l’entrée. Ici nous sommes dans une cuvette qui reçoit l’eau de la route et celle de l’intérieur de la ruelle».
En bas de la ruelle, une autre situation témoigne du bienfait des travaux du projet Vivre avec l’eau. Juste à l’entrée du Lac Nelson Mandela, un flot de sable drainé par le réseau des eaux pluviales de l’axe pilote Thomas Sankara qui mène au marché de Ben Barak. Sur ce site, on ne craint pas de prochaines pluies. Juste quelques réajustement à certains niveaux pour que l’eau ne hante plus le sommeil ni le réveil des habitants de cette zone. Ce qui n’est pas le cas à Ginaw rail et d’autres zones à Grand Yoff où l’eau a déjà établi ses quartiers.
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