La sécheresse dans la région Afar d’Ethiopie teste la résilience des populations aux conditions climatiques extrêmes

  • Par Roop Singh (Climate Centre), Amanuel Abraha (ENDA Energy), Farm Africa
  • 30/10/2015

Un ancien d’un village avec une vache dans la région Afar/ Farm Africa

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Ceci est la deuxième partie d’une série, pour le « Reality of Resilience » projet, qui etudie la sécheresse de 2015 en Ethiopie. La première partie a examiné l’ampleur et la magnitude des pluies irrégulières qui ont mené a cette sécheresse, ou ce que nous appelons « événement climatique extrême ». Vous pouvez lire la première partie ici.

Le sud de la région Afar a été l’un des zones les plus constamment seche de l’Ethiopie cette année, et fut très vulnérable à la diminution de précipitation car les fermiers dans cette région dépendent des pluies pour fournir des pâturages a leurs animaux. Pour mieux comprendre comment les gens se débrouillent au cours de cette sécheresse, nous avons interrogé les gens du sud de la région Afar et nous leur avons demandé qui a était affecté et qui n’as pas était touché. Plus important encore, nous leur avons demandé pourquoi certaines personnes sont plus affectées que d’autres.

Subsistance Pastorales

Le pastoralisme est la principale source de survie et de subsistance dans le sud de la région Afar. Les agents locaux de vulgarisation agricoles rapportent que les bergers que possèdent des chameaux ce débrouillent beaucoup mieux que les autres au court de la sécheresse, car les chameaux peuvent survivre beaucoup plus longtemps sans eau, et sont capables de parcourir de plus longues distances.

Les chameaux sont généralement pris en charge par les hommes, leur donnant une plus grande mobilité de quitter leurs familles à fin d’aller a la recherche d’eau et de pâturages. Les femmes, les enfants et les personnes âgées sont souvent laissées et doivent ce débrouiller avec ce qu’ils peuvent trouver autour du village.

Les femmes restent à la maison pour prendre soin des enfants et des petits animaux comme les chèvres et les vaches. Ces animaux ne peuvent pas parcourir de longues distances, donc les femmes essayent de trouver de l’eau et de la nourriture a proximité, un travail plus difficile cette année car l’eau de la région et les herbes sont asséchées.

Comme source alternative de revenus au cours de la sécheresse, les femmes et les enfants travaillent dans des fermes commerciales. En plus de gagner un revenu en tant que travailleurs, ils ont la possibilité de couper des herbes comestibles et des résidus de culture de la ferme où ils travaillent, et de les rapporter à leurs animaux comme nourriture. Cela demande beaucoup plus d’efforts aux femmes et aux enfants car pour coupé et transporté ces ressources réclame un travail très intensif et impose un fardeau supplémentaire à ces personnes.

Les femmes font aussi de l’artisanat, et récupère et vend du bois de chauffage comme sources de revenus supplémentaires lorsque les animaux ne sont pas productifs.

Tamrat Alemu, un agent de vulgarisation agricole de la zone 3 de la région Afar, a expliqué que le bétail comme les moutons, les chèvres, les vaches, les bœufs et les ânes ont perdu du poids et il y eut quelques morts reporté en Juillet. FewsNet, la source internationale de l’information sur la sécurité alimentaire, dit que les « conditions incroyablement sèches ont abouti a des mauvaises conditions physiques du bétail et a des diminutions de production du bétail… pertes de bétail inhabituelles et migration continue du bétail hors saison. »

Les prix du bétails on aussi baissé pendant la sécheresse. M. Alemu a cité en exemple d’un bœuf qui a été vendu pour la modique somme de 200 Birr, malgré que les prix normaux soit de 3000 à 4000 Birr. De la même façon, lors de discussions avec les instances régionales des bureaux à Samara, nous avons appris que le prix d’une chèvre normalement vendu à environ 1000 Birr en Septembre pendant la saison normal, est maintenant vendu à un prix tombant de 100 Birr. Cela signifie que les éleveurs qui vendent leurs animaux pour survivre ne recevraient qu’environ seulement 5 à 10% du prix normal.

Le BRACED projet de Farm Africa prévoit de répondre à la diminution des pâturages pour le bétail en travaillant afin d’améliorer l’accès du marché des sous-produits de la canne a sucre locale dont le prix est accessible ainsi que d’autres fourrages / « multi nutriments blocks » (MNB) comme source alternative d’alimentation animale pour les communautés pastorales touchées par la sécheresse dans la région Afar.

Agro-pasteurs et Agriculteurs Commerciaux

L’agro-pastoralisme est relativement nouveau et pas très largement pratiquée dans la région Afar. Le peu d’agro-pasteurs qui existe, font pousser des cultures en utilisant des systèmes d’irrigation traditionnelle, tandis que les agriculteurs commerciaux utilisent des systèmes d’irrigation moderne.

Tous les agro-pasteurs et fermiers dépendent de la rivière Awash, la seule rivière locale dans la région Afar, pour l’irrigation. A cause de la diminution et l’interruption des précipitations dans les hautes terres en amont, le niveau de la rivière a considérablement baissé cette année. Cela a eu des répercussions sur les fermes des agro-pasteurs, car ils ont un accès limité aux pompes pour amener l’eau du lit de la rivière Awash, ce qui explique que l’eau n’a pas atteint leurs terres cette année.

Alors que l’agro-pastoralisme est souvent cité comme un moyen de subsistance diversifié et plus résilient aux chocs climatiques, au cours de cette sécheresse, les systèmes d’irrigation ont déplorablement échoués pour fournir aux agro-pasteurs les avantages afin de cultiver de la nourriture ou des herbes pour leurs animaux.

En revanche, les plus riches agriculteurs commerciaux de la région furent relativement peu affectés par la sécheresse car ils plante des cultures résistantes a la sécheresse, des plantes fibreuse et ont accès a une technologie beaucoup plus moderne, tel que les pompes qui permettent d’apporter de l’eau a leurs fermes malgré les niveaux très bas de la rivière.

Les marchands sont un autre petit groupe dans cette région qui furent presque entièrement inaffectés par la sécheresse, et peut-être sont un exemple da la diversification de l’activité économique afin d’être moins dépendants sur des précipitations.

Vulnérabilité en Contexte

En examinant comment différentes communautés se débrouillent pendant cette sécheresse, nous pouvons apprendre d’avantage sur les nombreux facteurs climatiques et non-climatiques de stress qui détermine la vulnérabilité des personnes dans la région Afar.

L’échec des récoltes des agro-pasteurs au cours de cette sécheresse, par exemple, supporte un ensemble grandissant de preuves qui suggèrent qu’après quelques années de mauvaises récoltes les agro-pasteurs abandon leur fermes et les louent a des investisseurs commerciaux. Bien que cela puisse augmenté et diversifié le revenu de certaines personnes, Erikson et Marin souligne que cette privatisation de terres de la communauté porte atteinte à la capacité d’adaptation des communautés pastorales qui perdent l’accès a des ressources clés durant la sécheresse aux dépends de la croissance de l’agriculture commerciale privée (2011).

La vente de bois de chauffage comme mécanisme d’adaptation en période de sécheresse est également compliquée du au fait que cela peut entrainer la détérioration des pâturages dont les pasteurs dépendent a long-terme.

Par conséquent, il est important de considérer les moyens complexes afin de mesurer, l’adaptation des individus et des communautés au cours de différentes périodes pendant l’augmentation de résilience aux conditions climatiques extrêmes.

La sévérité de l’impact d’un choc climatique sur des personnes dépend de l’anticipation, l’absorption, et la capacité d’adaptation de la communauté, que les projets BRACED travaillent afin de les renforcer. La prochaine partie de cette série discutera les stratégies et les projets de résilience qui contribuent à développer ces capacités et à réduire les impacts de cette sécheresse sur les Ethiopiens.

Les constatations et les conclusions détaillées dans ce blog sont celles de(s) l’auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement les vues du Red Cross Red Crescent Climate Centre, le IFRC ou de ses Sociétés Nationales. Le blog et n’importe quel lien qu’il peut contenir sont ajoutés pour encourager des discussions et réflexions sur les conséquences humanitaires du changement ou variabilité climatique.

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